Le week-end dernier, des guides bénévoles étaient sur les lieux pour faire visiter ce site inscrit monument historique depuis 2007. C'est avec beaucoup d'émotion et beaucoup d'envie que les guides ont raconté l'histoire de ce moulin, un voyage entre grain de blé et transformation en farine.
Lors des visites de samedi on pouvait y retrouver Alain Eyquem, président de l'association girondine des amis des moulins et de la Fédération nationale des moulins de France, Jean-Philippe Le Gal, vice président de la Cali et les édiles des communes avoisinantes.
Alain Eyquem avait voulu faire le déplacement pour soutenir l'investissement de chaque personne bénévole qui contribue depuis des années à la réussite des journées du moulin et ainsi converser de l'évolution des moulins au niveau national.
Un monument en danger
« Quand j'ai appris le devenir du moulin (1) j'ai voulu être présent car je trouvais important d'être à Porchères pour expliquer que l'économie des moulins se développe de plus en plus par la fabrication de produits authentique, farine, huile…, par des gîtes nationaux de moulin. Une niche économique est en train de se développer nationalement et le Libournais risque de passer à côté, explique Alain Eyquem. Ce n'est justement pas le moment de laisser tomber. Nous avons été reçus par le ministère du Tourisme, le ministère de l'Agriculture, et le 28 mai par le ministère de la Culture. Il faut vraiment que les maires se penchent sur le projet économique du moulin de Porchères, ça marchera mais au début se sera compliqué », termine-t-il. Le week-end s'est clôturé, dimanche après midi par la démonstration de chauffe de barrique avec la Tonnellerie Millet.
Karine Poullain
(1) Philippe Buisson, président de la Cali, maire de Libourne, avait affirmé le 30 avril 2014 lors du vote du budget : « louer et entretenir le moulin de Porchères pour deux jours par an ne font pas partie des priorités ».